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Costume et vie social à la cours d'Anjou au XIVè et XVè siècle - le costume féminin - Françoise


«L'éventail beaucoup plus restreint des activités féminines dans la classe princière, le caractère purement masculin de la révolution que constitue l'apparition du costume court au XIVème siècle, concourent à limiter la variété des vêtements féminins et de leur désignation. Mais on peut se demander, si à la fin du XVème siècle, l'oisiveté dans laquelle vivent les reines et princesse, écartées des affaires du gouvernement dès que la nécessité ne leur impose plus cette charge, ne va pas entraîner celles-ci à chercher un distraction dans la multiplication et le renouvellement de leurs toilettes.

Telle n'est pas l'impression qui ressort des comptes de Jeanne de Laval, seul princesse dont on puisse saisir l'ensemble des achats pendant plusieurs années. Les robes tiennent, numériquement, le premier rôle d'une manière encore plus écrasante que dans le costume masculin ; c'est le seul vêtement de dessus cité entre 1456 et 1459 dans ses comptes à l'exception d'une manteline de futaine faite en juillet 1457, à l'arrivée de la reine en Provence. La documentation française semble ignorer l'usage d'un vêtement de ce nom dans le costume féminin. Peut être est-il originaire d'Italie ? On voit en effet dans l'iconographie de ce pays des femmes portant de longues robes sans manches et flottantes. On a plus de détails au sujet de la manteline offerte en 1478 par le roi René à sa petite fille Mademoiselle de Lorraine. L'emploi de ce vêtement « qu'elle porte sur sa cote simple de drap d'or » montre bien qu'il s'agit d'une variété de robe, mais l’incertitude du vocabulaire est soulignée par les autres noms que reçoit ce vêtement lors de l'achat de diverses fournitures : satin, drap noir pour le doubler et velours noir pour faire les «gietz»ou bordures de cette «robbe» ou «hopelande».

On peut aussi rapprocher des mantelines les huques offertes en mai 1448, pendant un séjour en Provence également, à la reine Isabelle et à sa fille Yolande. Toutes deux avaient déjà reçu au mois de septembre précédent du drap pour se faire faire deux huques. Madame Yolande sacrifiait encore à une mode analogue en 1448 avec une «journee» de fin drap gris. La reine Isabelle employait encore une «samarre» fourrée de fin gris, mais aucun manteau ne prend place parmi les cadeaux du roi René. L'absence de ce vêtement utilitaire ou d'apparat est plus surprenante dans le premier compte de Jeanne de Laval. On trouve pourtant un manteau dans les registre de 1479-1480 : fait et doublé de drap, alors que les jeunes princesse, Madame de Calabre et Mademoiselle de Lorraine, portent pendant la même période, des manteaux de satin doublé de taffetas.

C'est en effet la robe qui domine. On peut énumérer trente-six robes, achetées, reçues en don ou au moins garnies de fourrure pendant les trois ans et sept mois du premier compte, quatorze pendant les vingt mois du second. Le rythme des achats est resté à peu près le même, mais il s'est produit un important changement qualitatif. Les draps d'or fourrés d'hermines et de martres dont se parait la jeune reine ont disparu, les robes de soie se font moins nombreuses. Par suite d'un tarissement de la générosité du roi à son égard ? Peut être, car en 1456-1459, un tiers des draps de ses robes n'étaient pas payés sur le compte de la reine : cadeaux du roi, ou peut-être d'autres personnes, comme la duchesse de Milan qui lui fait envoyer un «abillement». La préférence de la seconde reine va, dès le début, au velours : onze robes, contre une seule de satin figuré; rien que du velours en 1479-1480 parmi les robes de soie. Il y a donc une certaine avance, par rapport au costume masculin dans la primauté du velours. Les fourrures de gris, menu-vair, martre, agneau, parfois ponctuées de zibeline, vont indifféremment aux robes de soie et de laine. Pendant les deux périodes, camelot, écarlate, draps de Normandie sont employés régulièrement et on retrouve même ne robe de nuit en bougran. Ce tissu sert aussi de doublure à une «robe pour aller à cheval». Mais on utilise habituellement à cette fin des tissus plus raffinés : draps de laine et surtout taffetas, voir même satin et velours.

L'énumération des robes données par le roi et la reine à Madame de Calabre et Mademoiselle de Lorraine montre bien que l'évolution des achats de la reine vers une certaine sobriété traduit un choix personnel, non une tendance générale. Peut-être voudrait-elle orienter sa «petite fille de Lorraine» dans cette direction ; elle lui offre surtout des robes de drap (sept sur onze) mais le roi René la comble de satin, de taffetas, de velours, presque égaux en luxe à ceux de la duchesse de Calabre.

En dehors de la distinction entre robe longue et robe courte — qui dans ce cas doit s'entendre comme robe avec ou sans traîne — les registres ne donnent guère de détails sur la façon des robes. Tout au plus sait-on qu'une «robe grise courte fouree de gris» était «ouverte devant»; comme ce vêtement semble pouvoir être identifié avec la «robe courte de nuyt» dont le drap est payé peu avant, on voit qu'il s'agit d'une façon exceptionnelle. Tout au long de la période, les robes sont garnies à l'encolure, aux poignets et au bas de velours ou de fourrures. Ce que l'on appelait avant 1460 «monstres du collet et des pougnets» et «gés de bas» désigné plus simplement vers 1480 comme «les bors». Une largue bande de drap est parfois introduite dans l'ourlet des robes de soie et le bas des manches peut être prolongé en bombardes fourrées.

La cotte, comme le pourpoint, se porte sous la robe et peut être mise seule, en guise de vêtement d'intérieur ou de travail. On le voit sur les miniatures du Livre du Cuer où les deux jeunes femmes qui conduisent le bateau apparaissent d'abord en robe puis, pendant la traversée, en simple cotte lacée devant, largement échancrée et à manches courtes, laissant dépasser la chemise de toile à manches longues.


Panneau droit du Triptyque du Buisson Ardent- Nicolas Froment - XVème (Aix en provence)

La cotte, avec des manches, peut aussi faire partie du vêtement d'apparat. Le triptyque du Buisson Ardent en offre deux exemples : la reine Jeanne de Laval vêtue d'un surcot d'hermine largement pendu sur les côtés qui laisse apparaître les manches et les côtés d'une cotte de velours extrêmement ajustée. Saint Catherine est représentée debout derrière la reine avec une cotte et un surcot identique. La reine Isabelle recevait, au milieu du siècle, des cottes de drap normand, d'écarlate, de damas offertes par le roi René. Jeune, Jeanne de Laval préférait des tissus plus riches : satin uni ou figuré, velours et même drap d'or. En 1480, elle se fait faire une cotte de serge doublée de drap, alors que Mademoiselle de Lorraine Porte, en 1478, une cotte de drap d'or.

Les chausses, toujours en drap noir, font partie dans le costume féminin, des vêtements de dessous. Bien qu'ils se réduisent à peu de chose (chemise et «bandes» destinées à maintenir la poitrine), ceux-ci figurent dans les comptes de la reine, à la différence de ce qui se passe en Bourgogne. La toile n'est peut être pas aussi fine que pour les chemise du roi, mais elle toujours de provenance réputée : Constance, Calais, Cambrai.

On ne retrouve pas dans la terminologie des coiffures et couvrechefs féminins la même diversité que dans le domaine masculin. François Boucher a fait, dans sa récente Histoire du costume, un excellente mise en point sur les noms donnés au XVème siècle à ces hautes coiffures, improprement appelés «hénins» jusqu'alors par les historiens du costume. Le compte de Jeanne de Laval, pour 1456-1459, se situe bien au cœur de la période 1440-1480 environ sur laquelle s'étend cette mode; on y trouve plusieurs achats de bonnets de satin ou de velours qui servaient de base à ces fragiles constructions, telles que les montrent les miniatures postérieures d'au moins dix ans, des Livres du Cuer et des Tournois et celles de la Théséide. Sans que mot «atour» soit appliqué à un type de coiffure, de nombreux achats de «couvrechiefz a atourner», «toile de soie a atourner», «toille d'aour de soie», «couvrechiefz de toille d'atour» et même d'«epingle fourchues a atourner» corroborent les observation de F. Boucher.

La diversité des coiffures féminines. Paris, Bibl. nat., ms fr 2695. Livre des Tournois (cf pl XII). Photo Gallica

La présence d'un chaperon dans les même compte, fait de velours doublé de satin, montre que cette coiffure n'a jamais été complètement abandonnée, même au point le plus haut de la vogue des atours. Ces derniers, de proportions d'ailleurs modeste parfois, étaient mieux adaptés à la parade qu'aux chevauchées et aux voyages. La situation se complique à la fin du règne du roi René; le chaperon subsiste encore parmi les achats de la reine, de Mademoiselle de Lorraine mais il est concurrencé par la cornette chez Mademoiselle de Lorraine et Madame de Calabre. Les quantités de satin, de velours ou de taffetas requises pour la confection des cornettes et des chaperons sont exactement les mêmes. Comme dans le cas du costume masculin, on doit conclure à une grande analogie entre les vêtements désignés par les deux termes. Le problème le plus difficile à résoudre est celui de la survivance des atours drapés de voiles. Les achats de «toile d'atour» de «couvrechiefz» continuent; on distingue parmi les livraisons faites à Mademoiselle de Lorraine des couvrechiefz de nuyt»en toile de Constance, des «couvrechiefz de col» en toile de Hollande, mais l'usage de beaucoup d'autre n'est pas précisé. On ne trouve plus trace de bonnets à la fin du règne et aucune des coiffures achetées par Jeanne de Laval ne peut en tenir lieu. Les deux «coeffe» commandées immédiatement après son veuvage doivent faire partie du costume de deuil traditionnel. Mais les jeunes princesse reçoivent de la générosité du roi René deux nouvelles coiffures : celui-ci leur offre du velours pour se faire faire des «abillement de teste» des «tourets». Peut-être s'agit-il de la même chose sous deux appellation différentes. Rien ne permet de l'affirmer. D'autre part, les définitions du «touret» par les historiens du costume sont tellement confuses qu'on ne saurait plus rien en tirer.Deux paumes de velours permettent de réaliser un touret; il fallait un paume et demi à 2 paumes de satin ou de velours pour un bonnet, mais on ne peut en conclure à l'identité des deux coiffures. La recherche de la signification du mot «touret» est encore plus compliquée par l'apparition dans le compte de la reine du «touret de col» —peut être par analogie avec le «couvrechiefz de col». Un peu plus loin, du velours noir est fourni à la reine pour se faire un «1 touret et 1 garde-col».

La disparition complète du détail des fournitures livrées par le cordonnier de la reine après 1459 interdit de retracer l'évolution de la terminologie des chaussures. D'après les indications du compte de 1456-1459, il ne paraît pas y avoir de différence fondamentale — dans un registre plus restreint dont les diverses catégories de bottes sont exclues — avec les chaussures masculines. La chaussure féminine la plus chère, et sans doute la plus montante, est la bottine; ensuite viennent les «soliers à doubles semelles» qui peuvent être fait de fin «cordouan», puis les «petits soliers» et enfin les «estafignons». Ceux-ci peuvent être taillés dans du bordat, pour Mademoiselle de Lorraine. La facture du cordonnier Jean d'Auvergne montre que les «bourzequins», dits ailleurs «brouzequins» faisaient partie du costume féminin.

Avec les autres accessoires du costume féminin, gants, ceintures, on entre dans un domaine essentiellement fluctuant, où le vocabulaire peut servir à désigner des objets très variés sans se modifier. Leur étude relève du goût plutôt que du verbe et sera développé plus loin. »

Costume et vie sociale, la cour d'Anjou XIVè-XVè siècle, Françoise Piponnier. Extrait p 175 à 185

Définition des termes

  • BORDAT. Gay, «tissu de laine très coomune du genre des futaines et boucassins, employé principalement pour des rideaux de lits, pour des matelas et dont l'aune n'est évaluée que cin sous»

  • BOMBARDE. il est certain, d'après les citations de Gay, que ce terme a pu s'appliquer vers 1400 à de «longues manches béantes» ces «ces manches à bombardes qui vont jusques aux pieds». Mais dans nos textes postérieurs à 1447, il ne s'agit plus, comme l'indique Harmand, que d'une manchette pendante sur la main

  • BOTTINES. Gay « ebntre la botte et la bottine, la différence n'est point, au XVème siècle. celle qu'on admet aujourd'hui et qui fait de l'une de ces chaussure une sorte de diminutif de l'autre. La bottine, quelques fois assez haute pour atteindre au genou, était alors une espèce de jambière à peu près dépourvue d'empeigne et sans semelle : aussi fallait-il absolument pour marcher y ajouter des souliers, des patins ou des chaussons.» Les comptes d'Anjou, qui décrivent des bottines «longues jucques au genoil» corroborent les remarques de Gay.

  • BROUZEQUIN. (dictionnaire de moyen français) BRODEQUIN, subst. masc. [GD : broissequin ; GDC : brodequin ; FEW XV-1, 303a : broseken ; TLF IV, 991b : brodequin] A. -"[Sorte d'étoffe]" B. -"Petite botte (de cuir ou de drap) couvrant le pied et le bas de la jambe" V. aussi bourgequin, broissequin

  • BOUGRAN, bougrain : Zagger «à l'origine, le bougran ou bouquerant est un tissu de grande finesse qui tire son nom de la ville de Boukhara en Tartarie où il était fabriqué et d'où on l'importait en Occident. On n'a pas encore pu éclaircir la question de savoir si cette étoffe était tissée en lin, coton ou en soie. De toute façon, au XVème siècle, le bougran fut grossièrement imité en Europe et au XVIIIè siècle, ce n'était plus qu'une sorte de grosse toile de chanvre»

  • CAMELOT, chamelot, Dès le XIIIème siècle, ce terme désigne en même temps «un tissu importé de grande valeur et une imitation locale qui laisserait penser que le camelot d'origine appartenait par son armure à la famille des serges ou des reps» La mantière première du camelot était à l'origine une «laine» : poil de chèvre mohair ou chaemir ? poil de chameau ? Mais l'étymologie de ce terme serait dérivée de l'arabe khamlat «surface pelucheuse» et non du chameau.

  • CANNE. On utilisait au XVè siècle « pour mesurer les étoffes, la canne (2mètres environ) qui se subdivise en 8 pans. La canne de Nîmes et celle d'Avirgnon sont sensiblement égales à celle de Marseille » (Baratier-Reynaud) Dans nos texte, les «pans» sont toujours paumes ou palmes.

  • CHAPERON : Gay 1sa forme primitive a l'aspect conique d'une chausse à filtrer. C'est alors une coiffure posée perpendiculairement sur le haut du corps, couvrant les épaules dans la partie évasée, encadrant le visage dans une ouverture dite visagière, pratiquée vers le sommet, et dont la pointe reombe par derrière ou sur le côté [...] Au XIVème siècle, on le dispose en manière de turban[...]La complication de cet ajustement fut simplifiée par l'adoption, au XVème siècle, d'un bourrelet de jonc recouvert d'étoffe sur lequel on attacha [...]la patte large et la pointe ou cornette». On trouve dans les comptes d'Anjou un ®petit chaperon en gorge » Harmand indique que le «chaperon par gorge» était porté autour du cou comme une collerette ou drapé sur la tête mais sans cornette.

  • CHAUSSES. Gay «la partie du costume masculin couvrant le corps de la ceinture aux pieds». Nos textes mentionnent, à côté des chausses de drap, des chausses de cuir. Les chausse marinades doivent être identifiables aux brayes marines. Les chausses de femmes «sont exécutée en drap [...]elle sont retenues au-dessus du genoux par des jarretière d'étoffe» (M. Beaulieu)

  • CORDOUAN. Gay, «peau de chèvre ou de bouc tannée, à la différence du maroquin dont la matière est la même, mais qu'on préparait au sumac et à la noix de galle. Malgré l'usage très ancien, en France, du cordouan qui a donné son nom aux cordouaniers, il passe, avec raison, pour un produit originaire de l'Andalousie.

  • COTTE. Douët d'Arcq, «vêtement de dessous, commun aux hommes et aux femmes. Elle avait des manches». La cotte masculine fait partie des robes de plusieurs garnements et a disparu au XVème siècle. La cotte substie dans le costume féminin du XVème siècle. Harmand la décrit ainsi : « la cotte simple, qui recouvrait une chemise décolletée et à manque longues jusqu'aux poignets, s'ajustait sur le buste [...] jusqu'au dessous des hanches. Cette partie ajustée s'ouvrait et se laçait dans toute sa longueur, généralement par devant, quelquefois sur le côté ou par derrière. A partir du dessous des hanches, la cotte s'évasait de manière a tomber en plis jusqu'aux pieds[...] les manches de la cotte simple, étroites et presque collantes, furent le plus souvent très écourtées ne couvrant que le haut du bras.»

  • COUVRECHEF. Gay «généralement un voile de toile fine ou de gaze légère». Dans les comptes d'Anjou on rencontre des couvrechefs de soie.

  • DRAPS DE LAINE. les tissus de laine sont le plus souvent désignés par leur couleur (blanc, bleu, brun, gris, jaune, noir, pers, rouge, soret, tanné, turquin, vermeil, vert, violet,) ou leur provenance (Abbeville, Angleterre, Barbarie, Béziers, Bourges, Bruxelles, Caunes, Dijon, Florence, Fougères, Josselin, Laroque, Lierre, Lille, Lodève, Louviers, Malines, Montivilliers, Paris, Perpignan, Pignerol, Poitou, Rennes, Rouen, Saint-Lô, Troyes, Vicomté) ou parfois par un nom d'espèce (Blanchet, bordat, brunette, cadis, camelot, carisé, écarlate, estamet, frise, migraine, rolet, sarge, tiretaine)

  • ESCAFIGNON. (dictionnaire de moyen français) ESCAFIGNON, subst. masc. [GD : escafignon ; FEW XI, 285a : scapha] "Chausson porté dans les bottes, escarpin"

  • HUQUE. , Harmand, «cotte formée de deux pans libres et dépourvue de manches». Portée par les hommes et les femmes à la cour d'Anjou.

  • MANTELINE. Gay« vêtement en riche étoffe, brocart, velours ou soie brochée, porté par dessus l'armure.» M. Beaulieu l'identifie à la « courte chasuble entièrement fendue sur les côtés dont un pan est passé dans la ceinture» souvent représentée dans l'iconographie de la fin du XVème siècle. En revanche, les spécialistes ne signalent pas l'emploi de la manteline comme vêtement féminin, pourtant attesté dans les comptes d'Anjou.

  • MONSTRE. Gay s.v. mostre, « revers d'un vêtement.»

  • PELISSON, péliçon, Douët d'Arcq, «le mot se prend dans trois acceptions différentes. Tantôt il signifie un vêtement fait avec une étoffe quelconque doublée de fourrure [...][qui] avait des manches [...] Dans d'autres cas, le péliçon est en fourrure, mais recouvert par dessus d'une étoffe. Enfin, il faut encore entendre par là une certaine quantité de fourrure.»

  • SAMARRE, simarre. Les comptes d'Anjou qualifient les samarres de «péliçons à la façon d'Espaigne»

  • SURCOT . Gay « vêtement de dessus commun aux deux sexes» il fait partie des robes de plusieurs garnements. Le terme est supplanté par ceux de houppelande puis de robe dans le costume commun. Il demeure cependant pour désigner une pièce du costume féminin de cérémonie : le corsage très découpé, sans manches, à gros boutons d'orfèvrerie et jupe traînante.


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